Fiche toxicologique du plomb établie par l’INERIS.
A lire:
- Page 9: les sources d’exposition humaines
- Pages 21-22: Le devenir du plomb chez l’homme
« L’absorption pulmonaire peut jouer un rôle important pour les expositions professionnelles
ou pour les personnes vivant sous les rejets atmosphériques d’entreprises polluantes.
Le plomb atmosphérique peut exister sous forme de vapeurs, de gaz ou de particules. Les
vapeurs et gaz, après migration jusqu’aux alvéoles pulmonaires, passent dans le sang. Les
particules métalliques les plus grosses sont éliminées des voies respiratoires hautes par le
tapis muco-ciliaire puis dégluties. Les plus fines diffusent à travers la muqueuse des voies
aériennes profondes et passent dans le sang (Botta et al., 1976). Le taux de déposition des
particules inhalées est de l’ordre de 30 à 50 % et dépend de la taille des particules et de la
ventilation pulmonaire (Friberg et al., 1986). Les résultats de l’étude de Thompson (1971)
ont montré que 20 à 30% du plomb inhalé étaient absorbés. Un individu qui respire 1μg
Pb/m3 d’air voit son taux sanguin de plomb augmenter de 3 à 20 μg/L (Azar et al., 1975 ;
Griffin et al., 1975).
En ce qui concerne le plomb organique (tétraalkyl de plomb), environ 60 à 80 % seraient
absorbés par les poumons (ATSDR, 1999). »